



Les grandes chums

L'enfant

vive

Plus grand que…
Biographie
Un rêve d’enfance, être un artiste…
Né en 1964 à Saint-Lazare de Bellechasse, Guylaine Marceau étudie en art visuel au Cégep de Rivière-du-Loup puis à l’université Laval. C’est grâce au projet de Calendrier de Bellechasse de 1993 -1994, que l’artiste est reconnue pour ses aquarelles.
1994, pourtant bien lancée, la jeune artiste eu à faire face à un double deuil. Profondément marquée par l’épreuve, elle fera le choix et mettra ses talents aux services des autres comme illustratrice, designer graphique et de produit comme entrepreneur et en entreprises. Sur une période d’un peu plus de 20 ans, elle poursuivra sa démarche artistique en solitaire. Elle explorera différentes formes d’art comme le vitrail, la photographie et passera progressivement à l’abstrait.
2016, l’artiste faisant de nouveau face à un grand deuil, peindre deviendra son exutoire. Une série de tableaux sera réalisée au cours des 7 années suivantes.
2021, Marceau mets fin à son isolement et multiplie ses activités artistiques. Elle recevra une double certification OR à l’INT. Grand prix du Design 2022 dans la catégorie Art et photographie pour ses œuvres.
2023, elle participera à plusieurs collectifs et mettra sur pied un exposition solo Temps écoulé qui elle l’espère ouvrira la discussion sur ce passage obligé qu’est le deuil.
2024 En plus de son premier solo depuis 30 ans, elle participera à divers évènements d’art visuel donc le symposium La rencontre des Arts de Saint-Jean sur le Richelieu où elle dévoila sa nouvelle série .
La suite est en train de s’écrire…
Démarche artistique
Si à mes débuts, c’est l’amour pour ma famille et la vie rurale de ma région qui a inspiré mes aquarelles; c’est par l’abstrait que j’ai pu traversé le deuil des miens. À cette époque, seul l’émotion et le geste du moment comptaient. C’est en visitant une exposition sur les femmes post-automatiste que j’ai trouvé des similitudes avec leurs visions de l‘art et plus particulièrement avec la grande Marcelle Ferron. Ainsi donc, je peignais tel ces grandes femmes.
Aujourd’hui, une nouvelle énergie m’habite. Je ressens le besoin d’explorer de nouvelles avenues, de peindre autrement, une sorte de renaissance. Pour ce faire, j’ai ajouté à mon coffre d’outils, raclette et ruban à masquer. J’ai changé la toile pour le panneau de bois. Ce dernier comme le papier d’aquarelle absorbe l’eau et les couleurs, laissant place à l’inattendu. Mes couleurs sont superposées en fines transparences jouant de contraste avec des bandes de couleurs foncées. C’est ainsi que dans ce chaos géométrique organisé, les formes s’entrecroisent, les lignes bifurquent, ajoutent de la profondeur, créent des zones ou donnent une direction, donnant un style urbain à l’ensemble.
Cette série est la somme de toutes mes expériences professionnelles et personnelles combinées. Avec plus de quarante-cinq ans d’expérience en art visuel, je crois avoir trouvé mon langage pictural. Mes œuvres parlent des tumultes de la vie, de rayonnement, d’intériorisation, des liens qui nous unissent mais avec le détachement de l’observateur attentif au brouhaha de notre époque.
La série Tohu-bohu intrigue et laisse peu d’indifférent derrière elle.

Par la feêtre